[Fanfic] Pour l'éternité. Et si Bella avait été transformé dans la salle de danse à Phoenix.

Pov Bella
(...)
Nous reprîmes donc la route, et une fois arrivées à l’appart’ je commençais à lui raconter mon histoire. Je lui parlai d’Edward, de notre amour, de mes parents qui n’étaient pas au courant bien sûr, de la famille Cullen.
-Tu veux dire que ces vampires… les Cullen, ne tuent pas d’humains par conviction… jamais ? fit-elle réellement stupéfaite. Si j’avais pensé ça possible, j’aurais essayé moi aussi…
-C’est le fait de boire du sang animal qui donne cette couleur dorée à nos yeux, et Carlisle dit que grâce à ça, nous sommes plus civilisés et plus à même de nouer des liens basés sur l’amour ou l’amitié.
-Des vampires végétariens ! Je suis impressionnée, j’espère que j’aurais l’occasion de les rencontrer, un jour.
-Oui, j’aimerais beaucoup te les présenter.
-Mais, je ne comprends toujours pas pourquoi tu es partie. Tu semblais heureuse avec eux non ? C’était bien un accident ?
-C’est compliqué… Edward a l’habitude de tout prendre sur lui, je lui ai fait beaucoup de mal… involontairement. J’ai décidé que c’était la fois de trop et qu’il serait mieux sans moi.
-Tu as de la chance d’avoir trouvé ton âme-sœur… Tu ne devrais pas le laisser partir… J’aimerais vraiment être à ta place tu sais.
Je soupirais car je savais qu’elle avait raison. Mais je n’étais toujours pas décidée à rentrer, je ne m’étais toujours pas pardonnée ce que j’avais fait.
(...)
-Comme tu le sais, reprit-elle hésitante, je n’ai jamais eu de contact avec d’autres vampires à part toi et donc je ne sais pas ce qui est normal ou pas pour quelqu’un de notre espèce. Pour être franche avec toi, j’ai déjà tué des gens pour me nourrir. Mais je me suis vite rendu compte qu’il m’était très difficile de tuer car j’avais l’impression de savoir exactement ce que pensait mes victimes. C’était devenu si dur à supporter que j’ai fini par m’attaquer seulement à des personnes qui le méritaient… dealers, violeurs, voleurs.
-C’est intéressant ce que tu me dis, réfléchis-je, ça me fait penser à quelqu’un.
-Tu pense à qui ? Tu crois que c’est dû à la culpabilité ou pas ?
-Je n’en suis pas sûre mais… je pense que tu as un don.
-Un don ? s’étonna-t-elle. Mais de quoi parles-tu ?
(...)